Kyrie
Commentaires extrait de la revue Caecilia 1/2005 - Le supplément musical :
Le texte
Le texte de cette messe est celui du Missel : en grec pour le Kyrie et en français pour le Sanctus et l’ Agnus. Le Sanctus sera facilement mémorisable par une assemblée, pour peu qu’on veuille bien le programmer plusieurs fois de suite. Par contre, le Kyrie- de très belle facture musicale - peut être plus déroutant pour l’assemblée, ainsi que la dernière réponse de l’ Agnus « donne-nous la paix ». Ces deux pièces, au moins dans un premier temps, et ce n’est pas gênant, feront plus appel à la participation par l’écoute que par le chant.
La musique
L’ensemble des trois pièces - Kyrie, Sanctus, Agnus - constitue ce qu’on pourrait appeler une « messe brève », tant par la modestie de ses dimensions que par la simplicité des moyens mis en oeuvre. Ceci n’enlève rien à l’intérêt musical de ces trois pièces.
Kyrie - Un chantre expose seul chacune des trois invocations ; tous les reprennent. La mélodie n’est pas sans évoquer l’atmosphère du chant grégorien (messe IX ou incipit de l’hymne « Te Deum ») Il n’y a aucune difficulté mélodique ; la partie d’accompagnement, elle, réserve quelques surprises et place l’ensemble des trois pièces dans un contexte subtil et recherché, lui conférant une atmosphère d’intériorité. Le musicien saura apprécier. Est-ce là une production d’avenir qui convient à une petite assemblée priante ?
Fiche technique
- Compositeur
- Dréau, Guillaume le
- Formation vocale
- unisson
- Nombre de pages
- 2
- Formation instrumentale
- Orgue