Mon Dieu, j'ai faim de paix
Cantique ; Passion ; défunts
Commentaires extrait de la revue Caecilia 5/2008 - Le supplément musical :
Texte
Strophe après strophe, le malade lève les yeux et le coeur vers Dieu qui s’est fait proche de l’homme en Jésus Christ. Il tilise les mots mêmes du Christ agonisant pour exprimer sa souffrance. Et, parce qu’il en appelle à ce Dieu de tendresse, il n’est plus seul dans sa souffrance et peut la vivre comme une pâque.
Dans un dépouillement qui fait son intensité, le refrain expose simplement la détresse de celui qui est écrasé par la maladie.
Musique
Il est important ici de respecter le tempo indiqué par le compositeur afin de préserver le caractère recueilli de ce chant. Il en sera de même pour les nuances. Les accords de 7e apportent à l'harmonie des colorations tout à fait spécifiques : c'est le cas dans le refrain. On notera encore la modulation en Fa majeur (strophe). «Mon Dieu, j'ai faim de paix» pourra accompagner les différents moments d'une célébration communautaire du sacrement des malades.
Interprétation
Ce chant peut très bien être chanté en polyphonie, avec ou sans orgue, en alternant les strophes ou parties de strophes entre les pupitres comme c’est le cas dans l’enregistrement joint à ce numéro de Caecilia. En l’absence de chorale constituée, on peut également le faire chanter par un soliste accompagné à l’orgue, l’assemblée reprenant le refrain et peut-être même la dernière phrase de la strophe.
Fiche technique
- Auteurs
- C.F.C. - Martin, Jean
- Compositeur
- Andrès, Edouard
- Formation vocale
- SATB
- Nombre de pages
- 2